La marne et le silex
Deux productions qui n'étaient pas typiquement crisnéennes mais où bon nombre de journaliers et d'ouvriers en chômage technique travaillaient. Dans la rue du Sart (qui se continue par la Vôye dè Bwè), on y "tapév' àl'mâye èt âs pîres". Ces silex, cassés et calibrés, servaient au recylindrage de nos chemins de petite vicinalité. Les galleries (de Joseph Bure) et la carrière (de Colas Cèssèt) aujourd'hui comblée, recélèrent, dit-on, par faits de guerre, d'étranges sépultures sur quoi les tirs d'exercice des tanks américains provoquèrent, pendant l'hiver 44, des éboulements générateurs de silence et d'oubli... La marne (mélange de calcite (CaCO3) et d'argile) servait d’amendement aux terres. |