En 1740 ...
Les maisons, une cinquantaine et ce nombre restera longtemps stable, sont regroupées autour de quatre pôles : la Marsalle, le Piedvache, l'église et le tilleul, à ces endroits où, comme par hasard, se trouvent les plus grosses fermes. À cette époque, la terre réclame une main-d'œuvre abondante et la plupart des hommes sont occupés en qualité de domestiques ou de journaliers. On sème de l'épeautre, du trefle, et de l'avoine. La culture se fait par l'araire, ancêtre de la charrue. Les chevaux sont ferrés par Jaspar Gatte, le maréchal-ferrant. Le document ne cite pas les bestes à cornes, mais les vaches existent, même si elles sont de plus petite taille et de maigres laitières. Les troupeaux de cochons et de moutons pâturent le long des talus et dans les champs, surveillés par des bergers et porchers professionnels si les troupeaux sont importants, sinon par des enfants après les heures de classe s'ils y vont car l'obligation scolaire n'existe pas.
Les villageois peuvent détenir un chien, mais si l'animal vagabonde, on doit le munir autour du cou d'un tribart - qu'on nomme alors bilon ou lamais - appareil en bois en forme de triangle, qui l'empêche de courir à la poursuite du gibier. Quelques artisans : fileuse de laine, tisserand, sabotier, maçon, menuisier et charron. La plupart des maisons, petites et construites en torchis (paroû), sont couvertes de chaume par Remi Deltour. Les incendies sont si fréquents qu'aucun document n'en fait mention. Chauffage central à partir du poêle qui brûle du bois dans l'unique pièce de la maison.
Les rues sont en terre, creusées d'ornières par les charrettes et chariots. Poussiéreuses en été, terriblement boueuses par temps de pluie.
Pourquoi quitter Fize dès lors qu'on trouve dans sa rue un artisan, une épicerie, un cabaret...
Les villageois peuvent détenir un chien, mais si l'animal vagabonde, on doit le munir autour du cou d'un tribart - qu'on nomme alors bilon ou lamais - appareil en bois en forme de triangle, qui l'empêche de courir à la poursuite du gibier. Quelques artisans : fileuse de laine, tisserand, sabotier, maçon, menuisier et charron. La plupart des maisons, petites et construites en torchis (paroû), sont couvertes de chaume par Remi Deltour. Les incendies sont si fréquents qu'aucun document n'en fait mention. Chauffage central à partir du poêle qui brûle du bois dans l'unique pièce de la maison.
Les rues sont en terre, creusées d'ornières par les charrettes et chariots. Poussiéreuses en été, terriblement boueuses par temps de pluie.
Pourquoi quitter Fize dès lors qu'on trouve dans sa rue un artisan, une épicerie, un cabaret...