La Grand route
Il y eut d'abord la chaussée, l'actuelle Chaussée-Verte, construite par les Romains au Ier siècle, et qui menait de Cologne à Arlon et Bavai en passant par Tongres, Kemexhe et Huy. Il y eut ensuite la voie royale des princes-évêques qui allait de Liège à Looz et passait au nord du village. Au sud, il en existait deux venant de Liège : l'une menant vers Hannut et l'autre montant la côte d'Ans allait vers Waremme.
Au temps des États de Liège et du Prince-Evêque Joseph-Clément de Bavière, les « sieurs Des Brassinnes, Avocat et Paquay, de Beine, furent chargés d'élaborer les plans d'une nouvelle chaussée de Liège à Bruxelles. » De Sainte-Marguerite (altitude 120 m), elle devait grimper jusqu'à Ans-Plateau, soit un dénivelé de 70 m. C'était le premier tronçon, le plus difficile.
Ouvrage retentissant car il n'existait que 61 km de routes pavées en Belgique. Pour les travaux, formidables à cette époque, on fait appel aux riverains. Les travaux durèrent six ans. Cette chaussée, pavée, d'où son nom de pavêye, fut créée à hauteur d'Odeur vers 1717. Rectiligne, large de 5 m, Napoléon la fit border d'ormes afin de réduire le nombre d'accidents dus à l'éblouissement par le soleil couchant.
Au bout de quelques années, la circulation augmente : Liège envoie sa houille et les produits de ses fabriques, tandis que les commerçants de Hesbaye, Brabant et Campine y circulent transportant farine, fruits, animaux et autres marchandises. Les Odeurois, curieux et qui en ont le loisir, observent ce va-et-vient des charrettes et chariots, diligences et carrosses, voitures des rouliers et messagers. On y installe, des barrières de péage ; celle de Kemexhe-Odeur-Hognoul restera en service jusqu'en 1850.
La grand-route prendra de plus en plus d'importance avec l'avènement de nouveaux moyens de roulage et de transport : camions, voitures automobiles et autres autobus. Le tram à vapeur la longeait et faisait halte à la station d'Odeur, pour les navetteurs oeurois et le transport de marchandises.
Après le roulement alternatif des armées allemandes et alliées en 1914-18 d'abord, puis en 1940-45, la pavêye perdra son nom après son bétonnage de 1956 et sa mise à trois voies. Son dernier avatar est récent : en 1996-97-98, elle est macadamisée, remise à deux voies et on y aménagea sécurité des carrefours d'accès, dont deux à Odeur. En 2000, elle bénéficiera de l'égouttage et d'un nouveau revêtement, de pistes cyclables en 2002 et d'un rond-point en 2003.
Au temps des États de Liège et du Prince-Evêque Joseph-Clément de Bavière, les « sieurs Des Brassinnes, Avocat et Paquay, de Beine, furent chargés d'élaborer les plans d'une nouvelle chaussée de Liège à Bruxelles. » De Sainte-Marguerite (altitude 120 m), elle devait grimper jusqu'à Ans-Plateau, soit un dénivelé de 70 m. C'était le premier tronçon, le plus difficile.
Ouvrage retentissant car il n'existait que 61 km de routes pavées en Belgique. Pour les travaux, formidables à cette époque, on fait appel aux riverains. Les travaux durèrent six ans. Cette chaussée, pavée, d'où son nom de pavêye, fut créée à hauteur d'Odeur vers 1717. Rectiligne, large de 5 m, Napoléon la fit border d'ormes afin de réduire le nombre d'accidents dus à l'éblouissement par le soleil couchant.
Au bout de quelques années, la circulation augmente : Liège envoie sa houille et les produits de ses fabriques, tandis que les commerçants de Hesbaye, Brabant et Campine y circulent transportant farine, fruits, animaux et autres marchandises. Les Odeurois, curieux et qui en ont le loisir, observent ce va-et-vient des charrettes et chariots, diligences et carrosses, voitures des rouliers et messagers. On y installe, des barrières de péage ; celle de Kemexhe-Odeur-Hognoul restera en service jusqu'en 1850.
La grand-route prendra de plus en plus d'importance avec l'avènement de nouveaux moyens de roulage et de transport : camions, voitures automobiles et autres autobus. Le tram à vapeur la longeait et faisait halte à la station d'Odeur, pour les navetteurs oeurois et le transport de marchandises.
Après le roulement alternatif des armées allemandes et alliées en 1914-18 d'abord, puis en 1940-45, la pavêye perdra son nom après son bétonnage de 1956 et sa mise à trois voies. Son dernier avatar est récent : en 1996-97-98, elle est macadamisée, remise à deux voies et on y aménagea sécurité des carrefours d'accès, dont deux à Odeur. En 2000, elle bénéficiera de l'égouttage et d'un nouveau revêtement, de pistes cyclables en 2002 et d'un rond-point en 2003.